Décembre 1915 : Les intempéries.

Début décembre le temps est exécrable, pluie neige  et gel s'ajoutent au bombardement et désorganisent les tranchées.

A la 73e division on note que ces intempéries doivent affecter de la même manière l'ennemi.

Partout sur le front il faut réparer et les pluies sont diluviennes .

Cette situation ne va pas s'améliorer durant toute la première quinzaine du mois.

La guerre de tranchée se poursuit, et l'artillerie continue ses frappes.

Un canon de 155 pour des tirs longue portée.

Le 15 décembre le JMO de la 65e DI note un bombardement de Mamey et du ravin de Limey.

Même le jour de Noël les tirs continuent.

La troisième ligne de défense est en voie d'achèvement.

Fin décembre un tir de concentration des artilleries à longue et à courte portée est organisée. Les généraux Roques de la première armée et Pentel qui commande la 65e division sont venu assister à cet exercice du haut de l'observatoire Mondain. 1900 coups de tous calibres sont tirés et la riposte est équivalente. en dehors des dégâts matériels on note que les seuls blessés sont imputables à un obus français qui a du explosé prématurément.   

Le général Dubail à Flirey

Une note de la première armée conclu au peu d'efficacité de la guerre des mines, un gros travail pour de faibles résultats. Ce rapport donne raison au général Pentel de la 65e division qui s'est refusé d'utiliser ce moyen de combat.

Au 31 décembre sur le front de la 65e division, les pertes signalées sont de 31 tués et 119 blessés.

Carnet de route de Gabriel DELOR. (décembre 1915)